Blog / 2022 / Ce Qui Se Passe dans Ma Tête Quand Je Peins

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Lorsque je peins un chat comme celui-ci, qui s’appelle Sage, mon seul souci est de faire en sorte que l’œuvre ressemble au sujet. Je me concentre sur les couleurs ainsi que sur les coups de pinceau, et, si je pense à autre chose, je réfléchis à la façon dont je pourrais rendre cette peinture intéressante pour plus que les humains qui adorent ce chat. J’essaie de trouver comment charmer quelqu’un qui n’a jamais rencontrer Sage.

Je ne pense jamais à ça, le t-shirt que je pourrais créer avec le visage de Sage dessus. Il en va de même pour tous les animaux que je peins—et pour tous les animaux que j’ai peints pour ma nouvelle série de portraits intitulée S’entrapprivoiser. Il y a 44 peintures en tout, 23 de personnes et 21 d’animaux de compagnie, et j’ai mis les 21 animaux sur une variété d’objets avec l’aide de ma boutique à impression à la demande.

Je sais que certains artistes conçoivent leurs œuvres en pensant aux t-shirts et aux sacs fourre-tout, en créant des œuvres d’art qui iront bien sur des objets en particulier. Il n’y a rien de mal à cette façon de travailler, évidemment. Je comprends la nécessité de faire de l’art de cette façon. Les peintres sont rarement payés pour toute la valeur qu’ils apportent à nos vies, donc si concevoir des images pour des t-shirts est ce qui permet à un peintre d’être payé, je suis tout à fait d’accord.

Pourtant, je vis définitivement moins dans le monde de l’impression et plus dans le monde de la peinture. Je rends mon art disponible sur des coussins et des cartes postales, parce que couper cette source potentielle d’argent n’a pas de sens, mais mon objectif est de mettre pinceau—et bout des doigts—sur papier, comme avec ce portrait de Mya.

Et c’est parce que je préfère vendre des œuvres originales par rapport aux impressions. Rien ne me rend plus heureuse que de voir un objet que j’ai fabriqué de mes propres mains arriver sa nouvelle maison, me laissant de l’argent pour payer le loyer et continuer à peindre. Il y a une magie dans cet échange qui est difficile à expliquer. C’est comme si, lorsque les gens dépensent leur argent pour acheter mes œuvres d’art originales, la tangibilité de cet échange m’ancre. Je me sens appartenir au monde d’une manière que je n’ai pas l’habitude de sentir.

Je suis reconnaissante envers chaque personne qui m’a jamais fait sentir réelle de cette façon.

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