Blog / 2019 / La Vie après les Réseaux Sociaux

2 décembre 2019

Quand j’avais environ vingt ans, j’ai eu l’idée de simuler ma propre mort. La motivation était simple: je voulais pouvoir peindre en paix pendant que mes parents s’occuper de la vente de mon art. Ils pourraient “trouver” de nouvelles peintures dans leur grenier pendant des années. Puis, quand ces nouvelles découvertes que mon art commençaient à sembler un peu louche, je pourrais sortir de ma cachette et admettre ma fraude. La presse issue de cette intrigue renouvellerait l’intérêt pour mon art.

Chose étrange: j’ai l’impression de mettre mon plan à l’exécution il y a quelques mois lorsque j’ai dit “au revoir” aux réseaux sociaux.

Pendant ce temps, je me suis connecté de temps en temps pour profiter de ce que mes amis partagent, et je n’ai posté qu’une fois, pour promouvoir une exposition de groupe qui inclut une de mes œuvres. Étant quelqu’un qui publiait presque quotidiennement sur quatre ou cinq plateformes, mon choix se traduit comme une sorte de mort—à la fois pour les autres et pour moi-même—et je suis ici pour vous dire que la vie après la mort sur les médias sociaux est merveilleuse!

La transition était un peu difficile. Pendant un moment, il me semblait qu’il y avait quelque chose que j’oubliais de faire. La validation des “likes” et des commentaires me manquait, et j’ai eu du mal à me sentir assez diligente. C’était comme si mon cerveau avait besoin de la tâche de publier sur différents sites parce que cela me donnait l’impression que, même si je ne gagne pas énormément d’argent, au moins je travaille beaucoup.

Mais après quelques jours, ma mini-mort n’a pas été touchée de tristesse. Les gens qui aiment mon art se retrouvent inévitablement dans le grenier de mes parents—sur ce site et, plus précisément, sur ce blog. Et je suis seule à peindre exactement comme je le veux: entourée d’amis avec qui je reste en contact de manière active.

Je vais probablement commencer à publier de nouveau sur les réseaux sociaux dans le nouvel an, sachant qu’il est toujours difficile de comprendre l’effet de ma mini-mort sur ma carrière. Ceci dit, si je peux l’éviter, je ne reviendrai jamais à mon ancien calendrier de marketing. Être morte sur les réseaux sociaux, c’est trop délicieux!

Gwenn Seemel dans son atelier
30 novembre

Ce qui me plaît le plus dans ce changement est tout le temps que j’ai maintenant. Travailler sur Baby Sees ABCs est un délice parce que mon cerveau ne se sent pas trop plein en ce moment.


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