Blog / 2019 / Faits sur Gwenn Seemel

11 avril 2019

L’une des conséquences agréables d’encourager les autres de copier mon art est que mon nom est souvent suggéré aux étudiants à la recherche d’un artiste contemporain à étudier. Et cela veut dire que beaucoup de visiteurs arrivent sur mon site recherchant “faits sur Gwenn Seemel.” Cet article est destiné à faciliter ces recherches.

Gwenn Seemel self-portrait
Gwenn Seemel
détail de Dent-de-lion
2014
(Pour voir l’œuvre complète, regardez ici.)

Enfance et famille

Je suis née en 1981 à Riyad, en Arabie Saoudite, où mon père travaillait comme ingénieur et ma mère était maman à plein temps. J’ai grandi aux États-Unis, en Californie et dans le New Jersey pour commencer, puis en Oregon pendant 22 ans—quand j’étais au lycée, à l’université, et en train de lancer ma carrière.

J’ai deux frères, Kristan et Nick, et mes parents sont Richard et Annie. Mon père est originaire du Wisconsin et ma mère est française. Petite, j’allais voir mes grands-parents en Bretagne pendant l’été. Cette immersion totale supplémentée par quelques années dans une école franco-américaine à San Francisco explique pourquoi je parle couramment le français.

Au lycée à Portland, j’ai suivi des cours de théâtre pour répondre aux exigences en matière d’art. J’essayais surtout de ressembler à Kristan (qui a continué dans le théâtre et est maintenant metteur-en-scène à New York), mais j’ai également apprécié la sociabilité du théâtre. Ceci dit, je reconnaissais que les arts plastiques me plaisaient plus. J’ai eu de la chance que mes parents aient pu me faire suivre des cours le soir au Pacific Northwest College of Art, surtout que je ne me suis pas bien entendue avec l’enseignante d’art de mon lycée.

Quelques années plus tard, à Willamette University, j’ai obtenu mon diplôme en arts plastiques, en histoire de l’art, et en français. En 2002, j’ai passé un semestre à Paris à Magenia, une école de mime. Plus que n’importe quelle autre classe que j’ai suivie à l’université, cette expérience m’a formée en tant qu’artiste.

Vie privée

J’habite à Surf City, dans le New Jersey, avec mon chéri, David, qui est, lui aussi, artiste et que j’ai rencontré lorsque je travaillais sur cette série. David et moi sommes heureux d’être sans enfant.

Je souffre de l’endométriose, une maladie qui touche les organes reproducteurs de millions de femmes et qui ne guérit pas. Ma maladie m’a inspiré à devenir féministe et m’a aidé à devenir plus empathique. Néanmoins, je suis ravie que mon endométriose devient moins douloureuse ces jours-ci.

Je suis queer et écolo. J’adore faire des randonnées, danser toute seule, et lire des romans et des mémoires. Je photographie de manière obsessionnelle des mondes minuscules avec mon objectif macro et je suis profondément irréligieuse mais spirituellement curieuse. Je suis végétarienne et je préfère un repas cuisiné à la maison que d’aller au restaurant.

Je ne bois pas d’alcool et ne me drogue pas, et je ne l’ai jamais fait. Je pense que la légalisation des substances contrôlées profiterait à la société. Cela nuirait au crime organisé en décimant sa principale source de revenu et en favorisant une culture dans laquelle nous essayons de comprendre la toxicomanie au lieu de juger les accros.

Travail

Je peins à l’acrylique, généralement sur toile ou bois, et j’utilise ces pinceaux.

Mon style de peinture n’a pas de nom, bien qu’il ait été surnommé “la Gwenn Seemel” par plusieurs amateurs d’art. Il existe même un filtre photo “Seemel” inventé par une entreprise qui a trouvé mon art en ligne.

Au cours de nombreuses années, j’ai développé ma méthode de peindre à la suite de diverses influences—allant du bénévolat que j’ai fait dans une maison de retraite et du cours de gravure que j’ai suivi au lycée à l’essai de nouveaux pinceaux et une grave blessure à ma main droite. Cette vidéo résume l’évolution de mon style.

Gwenn Seemel dans son atelier
photo par David Vanadia

Mes peintures ont tendance à prendre entre deux et huit mois, et je travaille habituellement sur cinq à dix peintures en même temps.

Quand je fais un portrait, je peins à partir de photos que je prends moi-même du sujet au cours d’une interview. Parfois, je peins des portraits de personnes pour le plaisir ou pour l’argent, et parfois, je peins des groupes de personnes dans le cadre d’une série qui aborde un thème particulier. Faire de l’art en série est important, tant sur le plan artistique que commercial.

J’ai créé des séries de vrais américains et de personnes qui se cachent et se vantent, ainsi qu’une collaboration avec un autre artiste. J’ai également fait une collection de peintures d’animaux pour illustrer un livre sur la biologie. J’aime écrire des livres et j’en ai publié six à ce jour, dont beaucoup peuvent être téléchargés gratuitement.

Si vous êtes intéressé par la façon dont je gagne ma vie en tant qu’artiste, il y a cette vidéo. Et si vous souhaitez en savoir plus sur comment le droit d’auteur nuit à la créativité, consultez mon discours TEDxGeneva.


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